La fiancée de l'eau.
Je me place face à moi. Face à toi, face à nous; face à moi, face à toi.
Face à toi.
Face à toi.
J'ai décidé d'arrêter. Nous n'avons pas pour obligation de cesser tout mouvement sous prétexte que l'un des membres fracture la relation, la liaison. Je n'ai pas arrêter, je n'ai jamais voulu en finir. En effet, j'ai continué de te courrir après. Parce que c'est bien le cas, j'y crois toujours. Je crois toujours en nous. Mais plus en toi. J'aurais aimé me reposer un peu plus sur mes espérances mais je n'ai pas le courage ni la force de t'affronter.
Et puis stopper net mes actions et réactions me fera m'éloigner, il n'est pas certain de j'avancerai mais je ne serai plus à coté, je serai ailleurs.
Je ne serai plus à tes côtés, je serai ailleurs.
Écouter Beirut quand on ne va pas bien, cela rassure, mais ralentit le rythme. Elle ne me fait pas avancer, mais m'offre une sécurité pendant un moment de repos, de calme, pendant que je stagne sur mes idées, mes désespoirs.
Mais je ne veux plus m'approcher de toi. je ne veux plus m'approcher de toi. Je ne me déplacerai pas en ta direction.
Trop tard.
Et si je reste sans réponse, bouche bée face à mes interrogations, tant pis. J'avais déjà décidé de ce qui se passerai selon nos réactions mutuelles. Je crois que la rupture a été une solution rapide, stupide. Mais au moins elle a le mérite d'avoir été une solution. Au revoir.